Le football mène à tout à condition de ne pas en sortir. L’Association sportive de l’Estérel pourrait nous en parler qui vient, pour la troisième année consécutive, de réussir sa troisième accession dans la hiérarchie départementale. Une performance méritant un gros coup de projecteur pour le «petit» club des Adrets, présidé par Christophe Herlemont, et entraîné par l’ancien stadiste, Eric Landi. «Petit» par la taille, mais grand par ses ambitions – mesurées – et son état d’esprit.
Toujours ce souci de stade
Passé en deux saisons de la promotion de première division de district à la Promotion d’honneur B, l’AS Estérel a remis le couvert cette saison en terminant premier de son groupe devant CuersPierrefeu, avec un bilan forçant l’admiration (26 matchs, 18 victoires, 7 nuls, une seule défaite, 59 buts inscrits, 16 encaissés, meilleure attaque, meilleure défense). L’AS Estérel rejoindra donc l’élite départementale et la promotion d’honneur A en 20162017. Avec de nouvelles ambitions, l’appétit venant en mangeant : « Pour jouer le haut du tableau et pas seulement le maintien », confie Eric Landi, entraîneur comblé.
C’est déjà demain
Certainement pas pour rien dans le remarquable parcours de son club : «des garçons comme Almanza, Bulgare, Poulin, Plattier (meilleur buteur, 23 buts), Cédric Lopes, Gomis nous ont rejoints et sont venus nous apporter le fruit leurs qualités et leur expérience. Pour le « fun » uniquement. D’autres vont venir (Di Tommaso, ex-Etoile FC et AS Maximoise a déjà signé, Ndlr.) pour nous aider dans nos ambitions…Je remercie au passage la commune des Adrets, la ville de Fréjus qui nous prête un terrain, nos partenaires et bénévoles et ceux qui ont cru en nous, comme le président Herlemont (lire ci-contre). D’autant plus que l’équipe 2 accède également à l’étage supérieur et que le club s’appuie désormais sur un véritable vivier de jeunes (cinq équipes, des U9 aux U13)… Mais nous gardons les pieds sur terre…Pas de folies…». Petit club qui monte, le FC Estérel a donc encore de belles années devant lui. Le football des champs vaut bien celui des villes… heureusement.